Moby Dick directe dans l’estomac
Les marseillais lèvent le camp à l’aube pour prendre le ferry et regagner le continent. De notre côté le réveil comateux a lieu vers 8h30 (on s’est couché tard hier soir pour remplir les cartes SD de dizaines de photos du soleil de minuit). Nous nous mettons en selle pour une quarantaine de kilomètres bien venteux à destination de Reine.
Le restaurant conseillé pour manger du cachalot n’ouvre qu’à 15h, il faudra donc se contenter du riz pour ce midi. On croise les messins qui ont finalement suivi notre avis de faire l’ascension du Mont Hov avant de redescendre vers Å. Ils nous remercient chaudement puis nos chemins se séparent.
On décide de dormir au même endroit que le premier soir. Des oies sauvages ont élues domiciles sur notre spot et ont laissé traces de leur passage…
Nous partons gravir le Mont Keber : le parcours est très prisé par les randonneurs et alternent les points de vue de lacs d’altitude, de cascades, de sommets enneigés… sublime comme tous les jours. 2h de grimpette (nous montons tellement haut que nous atteignons les premières neiges), pause photos, 50 min de descente puis on repasse chercher les vélos pour filer au resto.
Steak de baleine, sauce au poivre, potatoes, poivrons et un demi-litre de bière. Enfin un vrai repas !
On passe rendre les vélos mais comme la boutique est déjà fermée, on les laisse à l’arrache devant, puis une petite heure et demi de marche pour rejoindre notre campement de fortune. Le comité d’accueil est là mais les oies s’enfuient à notre approche. Brin de toilette dans l’eau glacée de la cascade avec des dizaines de moustiques qui nous tournent autour puis dodo.