Le Bilan

Les mots viendraient à manquer pour résumer tout l’émerveillement que ces dix jours nous ont procuré. En 2010, nous avions mis le cap sur l’Australie et le Japon, et même si chaque voyage est enrichissant et unique, les Lofoten nous auront charmé par leur esthétisme naturel. N’importe quel amoureux de la nature, randonneur, ou photographe amateur se doit d’y passer un jour.

Reconnaissons toutefois un élément capital à la réussite de ce projet (outre les mollets saillants forgés par un entraînement intensif) : la météo… ou devrais-je dire le soleil rayonnant, le ciel bleu azur dépourvu de nuages et l’absence de la moindre goutte de pluie alors que les mauvaises langues nous promettaient des averses quotidiennes ! Le micro climat qui sévit sur les îles est exceptionnel (+30 degrés de différence avec les régions de l’Alaska, du Groenland et de la Sibérie situées aux mêmes latitudes…), mais les températures que nous avons eu ce mois de juin le sont tout autant. Seul le vent marin nous aura rendu quelques étapes à vélo plus compliquées que prévu. En clair, la chance nous a sourit : comment aurions-nous trouvé le voyage avec dix jours de pluie ? Magique quand même j’imagine…

Pour conclure, un ressenti sur la difficulté du parcours à vélo. Sportifs aguerris, nous n’avons pas trop souffert, exception faite de quelques passages exposés à un vent fort et de quelques côtes pentues. Tout le monde peut donc se lancer dans l’aventure, même ceux qui n’ont pas leur abonnement Vélib’. Bien sûr il faut gérer ses efforts mais à allure modérée, rien d’insurmontable. Par contre gros bémol niveau sécurité : en plein été le bal des camping-cars doit être infernal et quoiqu’on en dise rouler sur le bas côté présente un risque d’être fauché par un chauffard… Prévoir un gilet réfléchissant (ce que nous n’avions pas), un casque (non plus) et prier dans les tunnels sombres que la lumière au bout ne soit pas celle du paradis ^^