« Mon préciiiiieeeeeuuuuuuxxxxxx »
Grasse mat’ jusqu’à 9h15 pour récupérer des efforts des jours passés (et encore sans le boucan des mouettes on aurait dormi plus). Il fait gris dehors, une première ! On se prépare à la pluie, au cas où. Les sacs poubelle ne sont pas loin et la carriole est superbement aménagée pour protéger au maximum les sacs en cas d’averse. On repasse par Leknes pour le petit-déjeuner du COOP : le classique combo yaourt/céréales, lait chocolaté, jus d’orange.
Le célèbre muséeViking de Borg est sur notre chemin mais grandement déconseillé par le Routard (2003 *sifflote*). Résultat : quelques photos de l’extérieur des bâtiments en zappant la partie payante.
Nouvel écart par rapport à l’E10 pour bifurquer sur la partie ouest de l’île vers Eggum ! Eggum ! Eggum ! (private joke #fanduseigneurdesanneaux). Une superbe randonnée nous attend le long de la côte entre falaises, moutons (qui pissent le sang étrangement), plages de galet (d’après la brochure ; chez nous on appelle ça plage de rochers) et ancien radar allemand datant de la seconde guerre mondiale). Petit aparté historique : les nazis craignant un débarquement en Norvège, ils avaient dépêché plus de 400 000 hommes dans le royaume, soit un allemand pour 4 norvégiens.
Finalement nos craintes d’avoir de la pluie ce jour-là se dissipent en même temps que les nuages : ciel bleu et grand soleil au programme !
On laisse derrière nous les tentes sur la plage (Eggum étant réputé pour être the place to be pour admirer le soleil de minuit) pour se remettre en selle en visant un camping vers Allstad à 25km de là. Le chemin pour y arriver est une plaie : une première montée ultra raide de 2km, une belle descente, et une seconde pente plus douce mais plus longue (près de 5km). Bref nous sommes tout heureux de trouver une habitante qui loue un bout de son gazon (pas de jeu de mots graveleux dans cette phrase) pour planter la Quechua au bord d’un fjord magnifique. Pour la petite histoire en se baladant à pieds le long de l’eau, on se rendra compte que le camping officiel était à moins de 800m de là ! Les forces nous manquaient…
Le repas est chaotique : l’embout du réchaud se fixe mal à la bonbonne de gaz, l’ouverture de la boîte de maquereau à la tomate souillera Axel et m’entaillera le doigt sur 3cm. Bandages, trousse de survie, et pastis me sauveront d’une mort horrible. On mange donc une nouvelle fois froid (pâté de poisson et reste de salami, cookies). Attaqués par les moustiques, la tente est notre salut. Extinction des feux vers 23h.